NOM(S) : Earnshaw, nom de sa mère. PRÉNOM(S) : Frédérique, mais tout le monde l'appelle Fred. Bien qu'en ce moment, plus personne ne l'appelle tout court. DATE ET LIEU DE NAISSANCE : 3 juin au Québec ÂGE : 26 ans ORIENTATION SEXUELLE : hétérosexuelle, jusqu'à preuve du contraire STATUT CIVIL : Célibataire PROFESSION : Archer - espionne GROUPE : soldats CARACTÈRE : Fred a toujours été de nature un peu sauvage, comme son père. Elle était aussi insouciante, avant que tout cela n'arrive. Elle aimait vivre au jour le jour, aimer et quitter, rire et pleurer, sans réellement se poser de questions. A présent, elle a l'impression d'avoir tout le poids du monde sur ses épaules. Elle est têtue et est devenue terriblement aigrie. Elle tente de toute sa volonté de se persuadée qu'elle est fermée à toute émotion, mais son coeur est encore jeune, et elle ne peut s'empêcher d'espérer. Bien qu'elle déteste ce qu'elle devient et qu'elle sait qu'elle ne pourra plus jamais aimer et rire comme avant. CRÉDITS : Coldcrest

○ sometime it hurts instead

Fred était qualifiée de fille facile avant qu'elle ne soit embarquée dans les Trodden Ground. Depuis, elle repousse systématiquement toutes propositions. (+) Elle a toujours eu énormément d'humour, à présent elle tourne carrément au cynisme. (+) Elle fait du tir à l'arc depuis ses six ans. (+) Elle est du genre impulsive  (+) Fred a d'énormes problèmes avec l'autorité.(+) Elle a toujours adoré son nom un peu masculin. (+) Elle peut être très vulgaire quand elle s'énerve.

○ you won't tell

Les Trodden Ground ont menacés Fred, comme beaucoup d'autres gens qui font maintenant partie de leur armée. Son père était un grand chercheur dans le domaine des maladies rares. Il avait enfin trouvé un traitement contre l'une d'entre elle, dont sa propre mère était atteinte. Au moment de faire les test -censés être anonymes - il trafiqua les échantillons pour que sa mère puisse en bénéficier en priorité. Personne n'en sut rien à l'époque. Presque personne, il semblerait. Les Trodden Ground menacèrent Fred de tout révéler. Ce qui induirait non seulement le fait de salir la réputation de son défunt père, réduire en cendre les chances pour son frère de percer dans le milieu, mais aussi remettre en question tous les travaux sur ce traitement et mettre la vie de centaine de gens en danger. Alors Fred a accepté de les suivre. Même si cela incluait tuer une centaine de personne. Ironie allait devenir son deuxième prénom.

○ this is my life

Si elle n'avait pas eu pas de famille, pas d'amis, pas d'attaches, peut-être qu'elle aurait pu épargner cette merde à tout le monde. Mais fut un temps ou elle était comme tout le monde, elle croyait encore que l'amour pouvait faire oublier à quel point le monde était moche, et suintait de pourriture par tous ses pores. Fred avait une mère, qui était... et bien, tout ce que l'on pouvait raisonnablement attendre d'une mère. Et un frère, Charlie. C'était sûrement lui qui l'empêchait de se trouer la glotte en se réveillant chaque matin. Il n'avait qu'un an de moins, et leur ressemblance physique était aussi flagrante que leur différence de caractère. Il était le cérébral, elle était la sportive. Il additionnait les bonnes notes, elle accumulait les trophées. Son truc à elle, c'était le tir à l'arc. Son père avait l'habitude de dire que c'était un art. Elle le pensait aussi, jusqu'à ce que ses flèches se tâchent de sang, de bave et de cervelle.

On ne sait jamais pour qui on travaille. Et on ignore toujours pour qui on meurt.

Ils étaient venus la voir elle, directement. C'était sans appel : si elle ne venait pas, ils traîneraient tous les secrets de son père sur la voie publique et ferait en sorte que sa famille paye le prix de sa lâcheté. Dans le genre drame, ils avaient fais fort. Si elle avait su dans quel enfer elle sombrerait, se serait-elle sacrifiée ? Probablement pas. Mais à présent, elle était en plein dedans. L'Enfer. Elle ne sentait même plus les flammes ardentes lui lécher les pieds.

Au début, on croit mourir à chaque blessure. On met un point d'honneur à souffrir tout son soûl. Et puis on s'habitue à endurer n'importe quoi et à survivre à tout prix.

La première fois qu'elle toucha une arme, l'acier lui parut si froid qu'il sembla lui brûler les mains. Et tellement lourde. Il lui semblait qu'elle s'alourdissait avec le nombre de vies qu'elle arrachait, mais elle ne les comptait plus. Au début, elle souffrait tellement, qu'elle ne pensait même plus être dans la réalité. Les blessures, les brûlures. Les regards, les cris, les visages, qui dégoulinaient d'effroi, ou qu'elle se tourne. Elle sut qu'elle était devenue folle, lorsqu'elle fut capable d'abattre un homme sans même que son rythme cardiaque augmente, sans que ses yeux ne se ferment. En le regardant dans les yeux. Sans émotions. Parce qu'elle ne voyait plus vraiment.

Les gens ça gesticule, ça se frotte, mais c’est rien que du mouvement, ils sont vides. Tous défoncés par la trouille.

Après avoir massacré sa conscience, ses valeurs et avoir fais d'elle un soldat - non pas sans pitié, mais sans émotions - ils commencèrent à lui donner des missions plus précises. Elle était fine, discrète et plus important, son arme fétiche était silencieuse. Elle passait des heures, cachée en pleine nature, à guetter les rebelles. Elle était censée détecter quels étaient les leaders, leurs lieux stratégiques, et liquider discrètement les autres. On aurait pu croire que cette activité lui plaisait, loin du feu, du sang et des cris. Mais l'oisiveté lui laissait le temps pour penser. A ce qu'elle avait fais, à ce qu'elle avait perdu. Alors, ils la remettaient pendant quelques jours à la surveillance des prisonniers, pour que l'horreur lui brouille la vue, les mains et les pensées. Et ainsi va la vie.

Apocalypse bébé - Virginie Despentes

PRENOM/PSEUDO : Cahuète ÂGE : 19 ans PAYS : BELGIUM NONDIDJU ! COMMENT AS-TU ATTERRI ICI ? J'ai une touche avec l'admin... :* TU TROUVES LE FORUM COMMENT ? Extramégablabla SCÉNARIO OU PI ? PI FRÉQUENCE DE CONNEXION : 6/7